Allaoua DAKSI – Daksi à cœur ouvert – Broché
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Description
De la révolution au sport, de Constantine au Hand-ball, Allaoua Daksi n’a manqué aucun moment, dans un récit pluridimensionnel la prouesse des évènements qui ont marqué, qui l’ont marqué de son adolescence à nos jours.
A l’école Arago de Constantine, avec les arabes, les européens et les israélites, Allaoua Daski faisait bonne ambiance dans une ville cosmopolite. Un jour on lui chuchota à l’oreille : «Ecoute, si jamais je ne rentre pas un soir, tu diras à ma mère que je suis parti au maquis». C’est par cette phrase que ses frères quittèrent leur domicile pour rejoindre le maquis. A la fin de l’été 1959, Abdeslem tombera en martyr dans la zone de Skikda à la plaine de Béni Oulbane. Ahmed a rejoint le maquis et a brillé par son activité à la frontière tunisienne. Un autre sort attend Allaoua qui, voulant suivre le chemin de ses frères, embarqua au printemps de l’année 1958 du port d’Alger avec d’autres appelés affectés à la caserne de Beynes dans les Yvelines pour effectuer son service militaire à Paris. Il ne renonça pas au militantisme, malgré les représailles du FLN envers les algériens sous le drapeau français, il déserta la caserne pour rejoindre la fédération de France du FLN et fut surpris de retrouver son frère Mohamed Tahar comme responsable de cette organisation, émigré depuis longtemps en France. Il fut arrêté par la police française le 7 février 1960. Jugé le 5 septembre 1960 au tribunal militaire du Cherche-midi dans le fameux « procès du réseau Jeanson » aux côtés des européens défendant l’indépendance de l’Algérie comme Francis Jeanson, Jacques Vergès, Jean Paul Sartre, Hélène Cuenat, Micheline Pouteau, il est condamné le 1er Septembre de l’année 1961 à 10 ans de prison ferme. Il sera incarcéré à la prison De la santé puis à Fresnes aux côtés de la majorité des chefs historiques de la Révolution algérienne.
A l’indépendance, il occupa des fonctions au sein du FLN et des institutions de l’Etat algérien, puis se lança dans l’industrie et la concession privée jusqu’au début des années 70, où, il sera associé à la création de la Fédération algérienne des sports collectifs. En 1973, année de la création de la CAHB (Confédération africaine de Hand-Ball), il fut élu vice-président pendant qu’il était président de la FAHB (Fédération algérienne de Hand-Ball) qu’il quittera en 1978. Il a milité par la politique et le sport, il continue de militer par le sport car trop attaché au Hand-Ball, ce n’est pas seulement une passion pour lui mais une question de patriotisme.
Du haut de ses 80 ans, avec son allure de sportif, Allaoua Daksi savoure la paisibilité de la côte algéroise avec ses enfants et ses petits-enfants.
Informations complémentaires
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